Le blog de michelmarc.over-blog.com

Il a toujours été prouvé

Qu’un virage à cent quatre-vingts degrés

Faisait tomber dans le fossé

De la malséante incrédulité.

On peut toujours refonder le droit

Du travail par la loi,

Mais jamais en bradant

Tous les acquis d’antan

Pour satisfaire l’esprit

D’un système tout profit.

Quid des conquêtes sociales

Des luttes nationales

Pour plus d’égalité

De justice, d’équité ?

Changer, ce n’est pas oublier.

Réformer, ce n’est pas déshabiller

René pour habiller Pierre.

Ce n’est pas revenir en arrière,

Ce n’est pas tourner le dos

Au monde des prolos

Qui ont sué sang et eau

Et même laissé leur peau.

Réformer, c’est avoir le courage

De dire aujourd’hui on partage.

Ma douleur, ma compagne,

Mon indicible bagne ;

De manière insidieuse

Tu te glisses ma gueuse

Jusque dans mes entrailles

Au cœur de ma tripaille.

Cela fait des années

Que sans rien demander

Tu as pris tes quartiers

Dans mon être tout entier.

En bon baudelairien

Je t’ai donné la main

Acceptant ton aigreur

Et tes sautes d’humeur.

Ta manne phagocytaire

Possession délétère

Fleur du mal du poète

N’est plus que trouble-fête.

Retourne à tes chimères

Laisse-moi me complaire

Au-delà des tourments

Dans mon recueillement.

Ils ont travaillé quarante ans

Quelquefois cinquante ans

En cotisant toutes ces années

Les Retraités.

Pour une pension méritée

Quelques euros, quelques billets

Le droit de vivre en dignité

Les Retraités.

Aujourd’hui on veut les taxer

Les pressurer, les condamner,

À verser leur menue monnaie

Les Retraités.

Pourtant ce sont des bénévoles

Qui lisent dans les écoles

Qui encadrent les jeunes

Dans le sport, leur fun.

Soutiennent les associations

Aident par leurs actions.

Ils donnent de leur temps

Le reste de leur argent

À leurs propres enfants

À leurs petits-enfants.

Ils sont plusieurs millions

Sans qui la transmission

Du savoir solidaire

Ne serait pas salutaire.

Ils devraient être honorés

Pour l’ensemble de leurs bienfaits.

Chapeau bas ! Mes séniors

Vous êtes des trésors.

Réjouis-toi terre des hommes,

Notre planète, notre sweet home ;

Un accord vient d’être signé

Pour que tu puisses respirer

Et être enfin libérée

Des infâmes iniquités.

Exit les gaz polluants

Les affres du réchauffement

Un autre jour va se lever

Sur notre sol régénéré.

Et tous les éléments chanteront

La gloire du sage Métatron.

Au rythme de la raison

Danseront ainsi les saisons,

Pour que Dame Nature

Retrouve sa noble parure,

Sa somptueuse robe

Aux quatre points du globe

Et ses splendides couleurs

Du bleu azur au vert candeur.

Pour tous les innocents

Massacrés mais vivants

Dans le cœur des français

Des gens de liberté ;

Prions le Seigneur…

Qu’il apaise les douleurs,

Les peines, les chagrins

De par son Esprit saint.

          +   +   +

Nul ne peut se réclamer de Dieu

Si son cœur n’est pas miséricordieux.

La lumière brille dans l’obscurité

Le mal n’a pas de dignité.

Seul le bien est vérité.

Haïr ne peut tuer Aimer.