Le blog de michelmarc.over-blog.com

En mémoire de toutes les victimes, de tous les Charlie

              Dieu qui est Amour nous dit :

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Paix aux hommes de bonne volonté

Rassemblons-nous dans la fraternité

Imaginons un monde meilleur

Ouvrons nos cœurs, n’ayons pas peur

Non, no, não, nein, nee, nei, nie, niet…à la terreur

Sauvons la liberté et toutes nos valeurs.

Qui a eu cette idée folle

De supprimer les notes à l’école.

Et cela pourquoi faire ?

Que cache cette affaire ?

Acheter la paix sociale

Via l’assentiment familial

Par ce pauvre nivellement

Où seront jaugés les enfants ;

Tous pareils dans le leurre

Du monde de la gageure.

Arrêtez ces évaluations

Et autres validations !

Nous sommes tous différents

Différemment intelligents.

Concentrez-vous sur la question

De la bonne éducation

Qu’il s’agit de transmettre

Aux élèves par les maîtres ;

Sans jamais oublier

D’instruire, de former

Développer tous les sens

À l’école de la tolérance.

Car c’est un art d’enseigner

Tout comme celui de noter.

Elle est loin, tellement loin la cité

Du grand Aristote et de ses idées

De vraie citoyenneté

D’intégrité et d’équité.

L’homme n’est pas un animal civique

C’est avant tout un animal psychique

Qui n’a que faire de l’éthique

Comme fondement de la politique.

C’est pourquoi à l’instar d’Euripide nous disons

Avec force et juste raison :

“  Qu’ils ne m’étalent point ces agréments vulgaires

Qu’ils montrent des vertus à l’état nécessaires. “ 

Ne faut-il pas se demander

Ne faut-il pas se questionner

Sur l’air du temps

Ce contretemps si bouleversant.

Ne faut-il pas se demander

Ne faut-il pas se lamenter

Sur les praxis, sur les envies,

Fourbes et suries.

Ne faut-il pas donner du sens

À la parole, à la semence,

Germe de père, ferment de mère,

Sur notre terre.

Ne faut-il pas donner naissance

À cette voie, cette espérance,

Sans qui la vie, sans qui l’amour,

N’auraient pas cours.

Ne faut-il pas penser

Tout bien considéré

Toutes choses étant égales par ailleurs,

Qu’il faut encourager l’heur.

Au-delà de la confiance

Il y a la défiance.

Plus loin que l’apparence

La trompeuse évidence.

Mais au-delà des mots

Au-delà des propos

Il reste surtout l’envie

De crier à l’envi :

Salut ! J’ai assez attendu

Il n’est pas advenu

Le temps de l’espérance

De la vraie délivrance.

Tant pis ! Je prendrai à mon cou

Mes jambes sans le sou ;

Dira le pauvre hère

Dans sa grande misère.

Alors, au-delà des chimères

Écoute la sagesse mon frère :

Mieux vaut une main apaisante

Que deux mains défaillantes

Entraînant des tourments

Et la poursuite du vent.