Comme le dit la chanson : " Et voilà c'est fini ! "
C'est la fin aussi de mon blog que je vais clôturer car je n'ai plus la force physique et morale d'écrire.
je vous souhaite à toutes et à tous le meilleur dans vos vies.
Comme le dit la chanson : " Et voilà c'est fini ! "
C'est la fin aussi de mon blog que je vais clôturer car je n'ai plus la force physique et morale d'écrire.
je vous souhaite à toutes et à tous le meilleur dans vos vies.
Quand le voile des années
Tissera sa toile surannée
Avec une tendresse infinie
Sur le visage de ta vie
Quand le printemps sera fané
Que le soleil de ton été
Déclinera à l’horizon
Un automne en pâmoison
Quand la valeur ajoutée
De ta pensée désabusée
Ne sera plus entendue
Qu’au bal des pas perdus
Jette ta bouteille à la mer
En inscrivant ces vers :
Même si tu ne trouves rien
Cherche toujours ton chemin.
J’ai crié du fond de mon abîme
Je suis allé vers mon intime
Je n’ai rien trouvé d’autre
Qu’une meurtrissure de l’autre
De moi-même en peine
Qui mange toute sa laine
Sa boule de fredaine
À en perdre son haleine.
Ô Job si tu m’entends
Si tu vois mon déchirement
Donne-moi de ton courage
Avant que je ne tourne ma page.
Il y a des moments dans l’existence
Qui s’inscrivent comme une présence
Et qui ressemblent simplement
À ce que d’aucuns osent nommément
Qualifier tout bonnement de bonheur.
Mais comme tout bouquet de fleurs
Comme tout feu d’artifice
Ce n’est qu’un enivrement factice
Qui ne dure pas dans le temps
Qui s’envole au gré du vent,
Pour laisser place à une absence,
Un vide, un manque que l’on pense
Pouvoir combler en recherchant
Inexorablement mais vainement
Ces moments au p’tit beurre
Qui n’ont que la teneur
D’un doux souvenir songeur
Au passé du futur antérieur.
Tout le monde est mécontent
Du plus petit au plus grand
Du chômeur au nanti
Du jeune au décati.
Tout le monde est mécontent
Éprouve du ressentiment
Les imprécations de Camille
Déstabilisent les familles.
Tout le monde est mécontent
Ça fait des lustres maintenant
Ne peut-on pas faire autrement ?
Voir les choses différemment ?
Tout le monde est mécontent
C’est un vrai point d’achoppement
Mais aussi d’entendement
Menant à un sain jugement.
Tout le monde est mécontent
Poil aux dents !
C’est quand même plus marrant
De le dire en chantant.
Les épreuves sont faites pour apprendre
Elles nous façonnent, nous font tendre
Vers le meilleur de nous-mêmes
Cette lumière, cette indicible gemme,
Ce diamant brut de décoffrage
Que l’on doit tailler à tout âge
Au fil des épreuves de la vie
Pour comprendre le sens de sa vie.
C’est en voyant de toutes les couleurs
Que l’on peut vaincre ses peurs ;
Avec des vertes et des pas mûres
Que l’on se forge une armure
Un bel esprit, une peau neuve
À l’épreuve de toutes les épreuves.
Je vis dans un espace
Où je n’ai pas de place
Où la notion du temps
N’existe plus vraiment ;
Le jour devient la nuit
Et le soleil tout gris.
C’est comme une prison
Qui bloque ma raison
Et je n’ai pas les clés
Pour pouvoir m’échapper.
Pour autant cette nasse
Qui m’enserre, qui m’enlace,
Qui me lie, qui me noue
Pour me tordre le cou,
N’altère pas en moi
La foi que j’ai en toi
Le vivant qui se nomme
L’unique fils de l’homme.
Chacun prend son plaisir où il se trouve
Pourtant il y en a qui ne le trouve jamais.
N’est-ce-pas ce que certains éprouvent ?
L’ont-ils pour autant mérité ?
La Liberté, Madame, la Liberté ?
Je ne la reconnais plus.
L’Égalité, Madame, l’Égalité ?
Une espérance déçue.
La Fraternité, Madame, la Fraternité ?
Elle est en train de faner.
Sur l’autel de l’austérité
Notre devise a perdu ses attraits.
Tirer la couverture à soi
Surtout quand il fait froid
C’est le monde aujourd’hui
Dans la neige, sous la pluie.
Tirer la couverture à soi
Même quand il ne fait pas froid
C’est le monde aujourd’hui
Dans l’artifice des conflits.
Tirer la couverture à soi
C’est la peur du pourquoi
C’est le monde aujourd’hui
Ce n’est pas moi, c’est lui.
Tirer la couverture à soi
Pour montrer son bon droit
Par le pouvoir de la loi
Est souvent mauvaise foi.
Demain je mangerai tous les livres que j’aime
Me ferai un quatre étoiles en thèmes,
En versions originales numérotées ;
Dégusterai ces phrases savamment agencées
Assaisonnées à souhait de manière exquise
Parfois sucrées-salées d’une note précise
Par le jeu des consonnes justement employées
Mélangées aux voyelles par touches colorées.
Et de cette symphonie de mots entrelacés
Je remplirai de sens mon cerveau altéré ;
D’où naîtront des synapses en habit de lumière
Me redonnant le goût de la langue de Molière.